Viseur CSF
Suite au point de vue groupe technique
Sur le nouveau viseur, le marquage est de 20° en 20°, ce qui est très peu pratique, chaque repère de graduation correspondant à 4°. Il faudrait revenir à la disposition du 191, de 10° en 10°, avec les repères de 2° en 2°.
Il semble que sur le 191, la tête puisse tourner de +-8°. Ceci a l’avantage d’amener les images sur l’alignement de l’endroit où se voit réellement la piste. D’autre part, l’inconvénient résultant de l’insuffisance du champ de vision est ainsi compensé.
Mais il y a trois inconvénients à ce procédé :
Si l’on fait le calcul pour le Boeing 707 avec le vent de travers maximum admissible à 15 m, à une Vref correspondant au poids à vide équipé + 5 T de carburant, majorée de la moitié de la valeur du vent (37 kt / 2), on trouve que la dérive maxi est de 16°. Mais en approche, on peut avoir à altitude supérieure aux 15 m de référence, des vents plus forts. Il serait souhaitable de pouvoir aller jusqu’à 20°.
Or, le dernier modèle CSF semble montrer que le champ de vision est de +-6°. Si l’on observe que du centre de la maquette jusqu’à l’extérieur des échelles (altitude et vario), il y a 2°, il resterait entre le centre de la maquette et la position possible de piste (2 x 6) – 2 = 10° de correction possible en gardant la maquette dans l’axe réel.
Ceci amènerait une complication technologique importante pour ne gagner que 4°, alors qu’il faudrait pouvoir en gagner au moins 10 (et si possible 14 pour atteindre 20°).
Il ne semble donc pas que l’on puisse échapper à la rotation de la tête porte-glace, mais il serait souhaitable que cette rotation n’intervienne que lorsque l’écart amènerait piste hors du champs, disons par exemple à partir d’un écart de +-5°, qui demeurerait ensuite constant.
Une autre solution, plus élégante, consisterait à avoir un autre collimateur très simplifié et fixe celui-là où une maquette (ou symbole à définir) fixerait l’axe réel de l’avion. la glace de ce collimateur pourrait être constituée par le pare-brise lui-même. A l’allumage de la lampe de " décrabe ", il suffirait d’amener ce repère sur la ligne d’écart de cap (le QFU serait évidemment affiché avant l’approche).